
Utilisations amateures
Ils sont des centaines de vignerons et d’agriculteurs à avoir utilisé la méthode de la musique sur les champs et à avoir laissé tomber les pesticides chimiques et à soigner leurs cultures avec des notes de musique.

Depuis 2009, des vignerons ont décidé d'avoir recours à cette méthode pour combattre l’esca (3) , un champignon qui détruit les vignes. Pendant longtemps, l’arsénite de soude (4) était la solution contre l’esca, jusqu’à son interdiction en 2001, après quoi les producteurs se sont retrouvés à cours de solutions pour lutter contre le champignon. Après avoir décodé la bonne série harmonique, l’esca est inhibé et les vignes soignées sans produit chimique.

Ainsi, au Japon, la société Gomei-kaisha Takada a déposé un brevet en 1991 sur l’utilisation de certaines musiques censées améliorer la fermentation des levures employées pour la fabrication des sauces soja.

De même, depuis cinq ans, près de 80 vignerons ont adopté cette méthode commercialisée par l’entreprise Genodics. À raison d’une à deux diffusions de sept minutes de musique par jour, la mortalité des vignes pourrait baisser de 60 % à 64 % dès la première année.

En Loire-Atlantique, un producteur de concombres s’est initié il y a trois ans à la méthode pour combattre un champignon, le didymella (5) . Le traitement a eu pour effet de diminuer le nombre des pertes, mais aussi de rendre les produits plus beaux.

En plus d’inhiber le développement de certains nuisibles, la musique pourrait donc améliorer la croissance des légumes.