
Expériences finales
Identifications des expériences
Dans la mesure où nous pouvons affirmer que seul la protéodie de Strenheimer impacte la croissance des plantes, le problème principal sera maintenant de savoir s'il existe une corrélation entre l'intensité sonore et le temps d'exposition à cette protéodie, et la croissance végétale.
Pour ce faire, 3 expériences ( 2 expériences antécédentes et une finale ) seront mises en place :
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Expérience 1: Il s'agira de comparer des plants soumis à un temps d'exposition à la protéodie de Sternheimer différent.
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Expérience 2 : Il est question de comparer des plants exposés à la protéodie de Sternheimer avec une intensité sonore différente.
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Experience 3 ( finale ) : Il s'agit de rassembler les facteurs idéaux trouvés grâce à l'expérience 1 et 2 et tester ainsi la validité de protéodie stimulante mais aussi l'hypothèse de la protéodie inhibante.
Chaque expérience fera intervenir des facteurs environnementaux fixes et d'autres facteurs variables. L'expérience durera environ 2 semaines et le lieu d'exposition est déplacé chez un autre des membres du groupe capable d'assurer une température moins variable du fait d'un chauffage permanent.
L'expérience débute le lundi 18 janvier 2016 à 17h et s'achève le 31 janvier 2016 à 20h00 soit 14 jours. Les plants sont mesurées et arrosées une fois tous les 3 jours.
Facteurs expérimentaux
Les facteurs expérimentaux sont les mêmes que pour le 1er essai expérimental à quelques détails prés :
Nous soumettons un total de 50 plantes organisés en lots 10 à des facteurs constants et communs à tous les plants :
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leur terre de culture : même composition de tourbe et même quantité de coton
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leur contenant et celui de la terre : gobelets de même taille et de même volume
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leur milieu :
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Une même pression (en moyenne 1014 hPa)
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Une même exposition à la lumière
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Une même température ( en moyenne 20°C le jour et 15/16°C la nuit )
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Un même taux d'humidité ( en moyenne 52% )
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leur arrosage : 25 ml d'eau tout les 3 jours.
En revanche nous faisons varier un facteur extérieur pour tous les lots sauf témoin :
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la musique diffusée ( stimulante / inhibante )
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le temps d'exposition à la musique ( 1min30 / 5min / 30min / 1h00 )
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l'intensité sonore ( minimum [10 Db] / maximum [100 Db ] )
Choix des facteurs variables
Nous avons décidé de prendre des plants et non des plantes afin d'assurer une mesure exacte dès la germination. Notre choix s'est justifié par la sélection de trois graines dont la croissance est particulièrement rapide et dont l'utilité principale est l'alimentation.

Protocole
Nous plaçons tous les jours à 17h :
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Pour l'expérience 1 ( temps d'exposition ) :
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Un lot 1 de 3 plants exposé à 1min 50 de musique stimulante
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Un lot 2 de 3 plants exposé à 5 min de musique stimulante
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Un lot 3 de 3 plants exposé à 30 min de musique stimulante
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Un lot 4 de3 plants exposé à 1h du musique stimulante
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Pour l'expérience 2 ( intensité sonore ) :
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Un lot 1 de 3 plants exposé durant 5 min à un volume maximum de musique stimulante
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Un lot 2 de 3 plants exposé durant 5 min à un volume minimum de musique stimulante
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Pour l'expérience 3 ( finale ) :
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Un lot 1 de 3 plants exposé durant X min à un volume Y de musique stimulante
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Un lot 2 de 3 plants exposé durant X min à un volume Y de musique inhibante
Pour cela, on réalise les deux premières expériences au même moment : à 17h, on expose les lots à une intensité maximale de protéodie stimulante et un lot à une intensité minimale de la protéodie stimulante.
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A 1min 30 : on éloigne de la musique le lot concerné par 1min 30 de protéodie stimulante
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A 5 min : on éloigne les lots concernés par 5 min de protéodie stimulante.
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A 30 min : on éloigne le lot concerné par 30 min de protéodie stimulante.
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A 1h : on coupe la diffusion de la protéodie
Nous n'oublions pas d'arroser et de prendre en photo les plants 1 fois tous les trois jours. Les mesures sont stockées dans des tableaux de résultats numériques puis retranscrites en graphiques
Déroulement
Comme prévu, le membre du groupe chargé de s'occuper des plants et du réglage des facteurs s'est assuré de tout garder sous surveillance. La musique a été diffusée sans retard et les photos et l'arrosage ont été effectués au même moment tout les 3 jours. Nous avons décidé d'interrompre l'éxpérience après 2 semaines car les résultats commençaient à être concluants. Les mesures ont été relevées numériquement grâce à une règle placée sur les gobelets contenant les plants.






Résultats

Cette expérience consiste à mettre en évidence le niveau sonore le plus idéal à la croissance de la plante. Nos observations nous mènent à penser que 100dB qui représentent le niveau le plus élevé possible a un meilleur impact sur les plants. En effet les résultats sont flagrants et en disent déjà beaucoup. Nous utiliserons donc ce niveau sonore pour l’expérience finale.

Nous observons dans ces graphiques que les lots exposés à 30 minutes de protéodies par jour ont une taille plus grande à J+12 que les autres lots, et ce de manière continue. En effet cette forte croissance est ainsi présente dès la germination du plant. Nous avons observé que la germination avait lieu plus tôt dans les plants des lots exposés à cette durée d’exposition. Il nous sera donc plus judicieux d’utiliser cette durée d’exposition de la protéodie pour l’expérience finale.

Nous avons décidé d’expérimenter sur le POIS CHICHE étant donné qu’il semble être plus réceptif que les autres plants et également parce qu’il présente une croissance légèrement plus rapide. Dans ce graphique nous observons que la plante à l’auxine stimulée est belle et bien plus grande que les deux autres lots. En effet à J+12 la plante à la protéodie stimulante mesure plus de 15,6 cm alors que la plante témoin ainsi que la plante à l’auxine inhibée ne mesurent que 2,3 et 1,7 cm.
Conclusion
De ces expériences, nous pouvons déduire qu'à temps d'exposition idéal de 30 min / jour et à une intensité sonore de 100 Db, les protéodies inhibantes et stimulantes agissent selon les effets émis en hypothèse précédemment. Nous pouvons donc affirmer, qu'en ces proportions, la protéodie stimulante aide à la croissance du plant et que la protéodie inhibante ralentit la croissance du plant.